Quels sont les effets du stress  ?

Ces problèmes de comportement ou d’apprentissage sont souvent la conséquence de trouble de connexion neuronale sous stress. Celles-ci sont non handicapante mais freinent l'utilisation  des différentes parties du cerveau à travers le corps calleux: cerveau gauche / cerveau droit, cerveau rationnel / cerveau émotionnel. Ainsi, un enfant qui a bien appris sa leçon, peut se sentir démuni devant une perte de mémoire lors d'un examen car il se sent sous pression. Ces perturbations peuvent être dus à une situation stressante forte ou mineure mais surtout marquante vécu par l'enfant ou la mère. Cela peut se produire notamment pendant la grossesse suite à un conflit entre les parents, avec la famille, au travail, un deuil, des problèmes médicaux. Ces contextes modifient l'état émotionnel de la maman. Celle-ci plus sensible sous les effets de ces hormones sera impacter au niveau de son homéostasie interne qui sera ressenti par son bébé en fusion avec elle à cette instant. D'autres causes de disfonctionnement peuvent trouver leur point de départ lors du stress des conditions de naissance particulières, tel que l’utilisation de forceps, de césarienne ou d'une urgence médicale. Les dispositions d’allaitement et d’accueil de l’enfant sont aussi des facteurs importants.  Puis, vient le vécu personnel de l'entrée à l'école ainsi que toutes les étapes de transition et de changement. Plus on s’occupe tôt de ces mémoires difficiles qui  génèrent des séquelles,  moins cela impactera l’adulte dans ses réussites futures.

Cependant, bien que la grossesse et l'éducation sont des facteurs importants dans le ressentiment qu'un enfant peu avoir de lui , les parents auraient tord de penser que la destinée de leur enfant est essentiellement due à cela. Bon nombre de situation démontre que  4 enfants dans le même contexte ne réagiront pas de la même façon, selon leurs caractères et perceptions de chacun. Un enfant a sa vie à vivre avec ses propres filtres et apprentissage. On ne peut se culpabiliser mais on peut essayer de comprendre son univers. Tout est une question de besoin personnel  en fonction de chaque enfant qui est unique.

Quelle est la différence entre kinésiologie, kinésithérapie et psychothérapie ?

La kinésithérapie s'adresse à l'anatomie, donc le corps principalement. 

La psychothérapie s’adresse au psychisme, donc le mental principalement.

Ces pratiques sont évidemment et inévitablement nécessaires, cependant elles ne fond pas de pont entre elles comme elles ne font pas état des conséquences du stress et de la douleur physique et mentale ressentie. Leurs travaux sont d'avantages axé sur la pathologique avéré constaté de façon anatomique et médicale. Des diagnostiques sont émis avec des traitements et les rechutes peuvent être fréquentes.  Ce qui différencie la kinésiologie, est sa méthode holistique et préventive qui consiste à prendre en même temps en considération le corps, le mental et le métabolisme en accordant au stress une importance. Elle va donc à la recherche de l'origine de l'émotion stressante et permet de désamorcer les perturbations hormonales  et participe à une bonne homéostasie du corps dans les moments difficiles d'adaptation ou d'apprentissage. Un enfant ou un adolescent est en cours de développement, sa capacité anatomique neuronale n’est pas encore suffisante et/ou il manque d'expérience pour raisonner ou exprimer clairement son ressentiment avec discernement. Le ressenti ou la gène est palpable mais les mots sur les maux se font absents. Il est plutôt en proie à la découverte de nouvelles émotions et sensations qui le traversent, comment les expérimenter, puis les gérer. Leurs attitudes mettent en avant la découverte d'eux même dans l'apprentissage de la vie en société. Celle-ci passe par des tests des limites sociétales comme de leurs limites personnelles. En fonction du contexte de ces expériences, ils peuvent avoir des interprétations de la réalité déformées et construire des "fausses croyances" notamment sur leur personnalité. La Kinésiologie est ici une aide, pour réajuster les perceptions qui ne sont pas positives pour leur construction intérieur. Les rassurer et développer un aspect plus objectif et réaliste de leur situation, les rendent moins en proie à leurs émotions à fleur de peau. La Kinésiologie va leur permettre de réévaluer ces évènements, les évacuer comme de les accepter émotionnellement avec un angle de vue différent. D'autre par,  la Kinésiologie  permet  de mettre des mots sur leurs ressenties et d'enlever de la frustration en clarifiant ce qu'ils ressentent.  De même,  elle permet aux parents de mieux comprendre l'état émotionnel de leur enfant par un intermédiaire neutre et de répondre à leurs besoins spécifiques de façon ciblé. Chaque individu à sa propre sensibilité, il n'y a pas de bonne ou mauvaise éducation, il s'agit d'avantage de s'adapter à des êtres différents.

Comment se passe une séance ? 

Il y a la phase d’écoute des parents puis de l’enfant. Il s'agit d'être dans une démarche de compréhension et non d'opposition avec une écoute bienveillante. L’objectif est que le parent et l'enfant se sentent compris pour trouver des solutions communes. Le kinésiologue est un interface sans jugement, il n'y a pas de parti pris. Puis, débutera la séance avec l'enfant. Le test musculaire guidera vers les causes sous-jacentes ainsi que les solutions concrètes que l'enfant pourra mettre en place dans son quotidien grâce aux différents outils utilisés. La kinésiologie est un atout pour vous et pour l'épanouissement de votre enfant afin de lui donner plus de confiance en lui et de développer ses forces intérieur. Il faudra rester avant tout vigilant sur les changements de leur comportement et accepter de ne pas tout comprendre mais juste observer les résultats. 

Le ou les parents peuvent assister à la séance uniquement si l'enfant le désire et se sent rassurer. Dans le cas contraire, il est préférable que le parent attende dans la salle d'attente,  afin de ne pas perturbé le test musculaire par le stress engendré par sa présence dans la pièce et les non dit. 

Combien de séances sont nécessaires ?

En général, 3 séances sont nécessaires pour un effet visible satisfaisant pour l’enfant et les parents. Je conseille 2 séances supplémentaires pour l’aider à consolider son état d'être bénéfique sur du long terme. Les séances sont en moyenne espacées de 3 semaines pour l'assimilation du travail effectué en séance. L'enfant doit avoir envie de lui-même de venir consulter.  Il doit prendre plaisir  et trouver son propre intérêt de venir et ne pas se présenté sous la contrainte. Cela fait partie des critères indispensables à l'utilisation du test musculaire. Vous pouvez l'inviter à consulter en cas d'hésitation et stimuler sa curiosité, ou encore lui énoncer les bénéfices gagnés selon sa problématique comme simplement se sentir mieux, s'exprimer ou comprendre sa colère, sa tristesse, ses préoccupations, son dispersement, son agressivité etc. Il est préférable de comprendre pourquoi il ne veut pas consulter que l'obliger. Généralement, ce problème ne se pose plus après la première consultation car ils ressentiront une forme de soulagement qui les invitera à revenir. Toutes obligations de la part des parents, se solderont par  une stagnation  de l'évolution de la problématique. Si l'enfant considère qu'il n'a pas de problème ou n'est pas volontaire pour trouver des solutions à sa situation, comme pour un adulte ce n'est pas le bon moment encore pour lui de consulter un kinésiologue. Il est recommandé de l'écouter puis sans jugement mettre en avant les constats et résultats de ces attitudes pénalisantes qui le font souffrir, lui avant tout et stimuler ce qu'il désire à la place.  Cela l'aidera à comprendre qu'il peut se faire aider et accompagner dans sa perception. Un facteur de réussite est d'avoir une idée de ce qu'il pense et ressent de sa problématique avant de consulter. Je remercie d'avance, la participation des parents à respecter cette consigne pour trouver les meilleurs solutions.

Quand peut-on recourir à la kinésiologie ?

Dès lors qu’il existe dans la vie de tous les jours de l'enfant, des douleurs physique non médicale, des douleurs émotionnelles, des manifestations de trouble du comportement et relationnelle, des difficultés scolaires et d'apprentissage .

Exemple : énurésie (pipi au lit), difficultés de concentration, problèmes de motivation, dyslexie, chute des résultats scolaires, timidité pathologique, agressivité, hyper activité, manque d'expression, inertie, trouble du sommeil, peurs nocturne, isolement, ennuis, problèmes dans la fratrie ou en collectivité, troubles de la coordination dans les mouvements, etc... On peut aussi faire la démarche lorsque des soucis relationnels apparaissent dans la famille et en prévention, lorsqu’un enfant vit des étapes de changement comme l'entrée à l'école et la séparation de maman, quand il est exposé à des situations stressantes (conflit parental, deuil, déménagement), ou lors de la période d'affirmation de soi dans l’adolescence.

Ces réactions dissimulent soit :

•  un disfonctionnement de la coordination croisé entre le cerveau droit et le cerveau gauche, suite à un stress vécu, parfois anodin mais qui impacte le système nerveux comme les connexions neuronales globale du corps. 
•  une mauvaise posture répétée (téléphone, ordi) qui ne stimule plus certain muscle, comme ceux du globe oculaire et génère des tensions à la nuque et en bas du dos.
•  une souffrance émotionnelle perçu par l'enfant non exprimée mais préoccupante qui l'empêche de se concentrer ailleurs et le met en état de vigilance accru. 

 Si votre enfant éprouve ces difficultés il y a de fortes chances que se détériore:  

• l'apprentissage : lecture, écriture, parole, mémoire etc..
• l'intégration dans le milieu scolaire: avec son professeur ou les autres élèves, en sport .
• la concentration et la compréhension.
• le calme avant/ou à l'examen par manque de confiance en soi avec des difficultés d'organisation.

L'Edu-kinésiologie ou la kinésiologie éducative vise à coordonner tout le corps en évacuant les stress perturbateurs et stimuler les mécanismes naturel du système croisé anatomique. Ainsi, grâce au mouvement, elle permet d'aller vers un objectif d'apprentissage optimiser et plus serein. Il pourra être étonnant de voir que dans certains cas l'enfant choisira un objectif sportif ou autre en relation réelle avec son intérêt car certains enfants ont parfois perdu tout enthousiasme pour l'école.  Il doit ici dans un premier temps retrouver un fonctionnement autonome dans le plaisir pour manifester de la motivation en milieu scolaire.

Les bienfaits sur du long terme 

 En équilibrant la paix intérieur, l'organisme fonctionne mieux. Moins stressé, l'enfant s'adapte de façon plus efficace au changement . Un enfant, tout comme un adulte qui est plus lucide , respectueux de sa personne et bien dans son corps s'exprimera plus aisément. Il évite ainsi à son organisme de s'épuiser et de somatiser voir de déclencher des symptômes physiques sous forme de douleur.  

Ayons un regard aimant sur les enfants en difficultés. Ils ne sont ni fautifs ni responsables, ils ont besoin d’être aidés. Un enfant qui retrouve confiance et sérénité

est une belle promesse d’avenir…