Les composantes du stress

Qu'est-ce que le stress ?

Chacun d'entre nous est concerné par le stress de manière plus ou moins permanente et intense. Il peut perturber la vie quotidienne de millions de personnes, devenir un vrai handicap et avoir des répercussions sur leur santé. 

 

LES TROIS COMPOSANTES DU STRESS :

Quand on parle de stress, il y a forcément les trois éléments suivants, agencés selon des combinaisons extrêmement variables : 

 

Les agents de stress, ou sa source :

C'est un stimulus d'ordre physique, mental, social ou émotionnel auquel il faut s'ajuster, s'adapter. Le stimulus peut être mineur  ou important, positif (un mariage) ou négatif (un conflit), exceptionnel (une intervention chirurgicale) ou constant (un horaire trop chargé), prévu (un examen) ou inattendu (un accident), etc. L'organisme doit modifier sa chimie pour y réagir. Le manque de stimulation peut aussi créer du stress.

 

La réaction de stress:

Lorsque le cerveau sonne l'alerte, il y a des réactions physiologiques immédiates - comme l'augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d'adrénaline assurent que le corps puisse réagir à la situation. S'ils persistent au-delà du temps nécessaire, ces mécanismes donnent lieu à des malaises physiques et psychologiques : les symptômes de stress.

 

L'attitude:

L'intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines, et donc de la perception qu'a l'esprit du stimulus en question – le fait de le voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant. Par exemple : un retard de cinq minutes ne crée généralement pas de stress, sauf si on pense qu'on va rater le train, ou si le cerveau imagine un autre scénario catastrophique - ce qui peut être le cas si notre éducation nous a férocement dressés à la ponctualité. Une attitude négative ou des attentes irréalistes donnent également lieu à des problèmes de stress.

 

UNE DÉFINITION :

Le stress  est, en biologie, l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes  de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu'a l'individu des pressions qu'il ressent. Selon la définition médicale, il s'agit d'une séquence complexe d’événements provoquant des réponses physiologiques, psychosomatiques. Dans le langage courant, on parle de stress Positif (eustress) ou Négatif (distress). Le stress est différent de l'anxiété, celle-ci est une émotion alors que le stress est un mécanisme de réponse pouvant amener différentes émotions, dont l'anxiété.

 

Ce terme est aujourd’hui quelque peu galvaudé mais ne perd pas pour autant son impact dans la vie de chacun d’entre nous. D’ailleurs, le terme a souvent une connotation négative alors que le stress fait partie intégrante de notre existence.

Il existe deux types de stress :

À la recherche du bon stress.

On a tendance à l'ignorer, mais les réactions de stress sont normales et utiles. Dans de nombreuses circonstances, on parle donc de « bon stress ». On sait, par exemple, que le niveau de performance au moment d'une tâche est meilleur lorsqu'il y a une certaine dose de stress, car celui-ci permettrait de stimuler la motivation, de mieux juger les paramètres de la situation et de se préparer en conséquence. Plusieurs personnes, d'ailleurs, aiment cette excitation du stress et la recherchent dans la compétition ou le sports extrême:   On l'appelle  "l’ Eustress".

 

Quand le stress devient aigu ou chronique. 

Quand les symptômes provoqués par les réactions de stress sont trop intenses au point de nuire et inhiber les capacités normales d'un individu, on parle de stress aigu. Ce problème peut se manifester après un événement traumatisant (la mort d'un proche, un accident, une perte financière, l'approche de la retraite , etc.). Les malaises aigus sont temporaires, mais ils peuvent se répéter à une certaine fréquence.

Le stress chronique, par contre, est permanent.  C'est un état difficile et persistante dans laquelle la personne n'arrive ni à trouver de solution , ni à modifier ou encore à éviter le situation stressante perçu. Exemple: des violences conjugales, un emploi précaire, un revenu insuffisant pour les responsabilités financières, le harcèlement d'un supérieur, la responsabilité d'un parent malade, un enfant difficile, une relation de couple conflictuelle ou instable, etc...

Ici , on appel ce stress le "Distress"

 



Comme on le sait, ce qui est considéré comme « stressant » varie énormément d'une personne à l'autre. Cela dit, certaines situations stressent la plupart des gens; ce serait le cas, notamment, de la grossesse, l'éducation des enfants, la difficulté de concilier travail et famille, la retraite et l'isolement social.



La Kinésiologie cible principalement le « distress ». 

Les perturbations qui surviennent sur une courte durée sont limitées par une autorégulation et des ajustements automatiques appelé Homéostasie. Cependant, s’il y a cumul des causes de stress sur une courte période ou que la période se prolonge, le système d’auto-régulation est dépassé. La personne « ne se remet pas » et s'épuise. La stabilité des systèmes étant menacée, la personne devient vulnérable et cette fragilité peut conduire à la somatisation et à  la maladie. (Mal à dit)



Les personnes souffrant de stress chronique n'en sont pas toujours conscientes, ou pensent qu'il n'y a rien à faire. Elles peuvent aussi souffrir, ponctuellement, de crises

de stress aigu.



Envisager un projet, atteindre un objectif, prendre une décision choisie et assumée, devient difficile, voire irréalisable pour la personne dans l'état de Distress


Le stress d'un point de vue métabolique

Selon les travaux de Hans Selye datant de 1975, il existe 3 phases dans la réaction au stress :

la phase d'alarme, la phase de résistance et la phase d'épuisement.

 

Réaction d'alarme

La réaction d'alarme est la première phase du processus de stress face à l'agression, au cours de laquelle apparaissent les premières manifestations : respiration courte et accélérée, augmentation des battements cardiaque, augmentation de la tension artérielle, boule à la gorge ou à l'estomac, anxiété, angoisse... 

Ces réactions sont provoquées par la libération d'hormones, comme l'adrénaline dont le délai d'action est de quelques minutes et dont la fonction est de préparer le corps à une action rapide. 

 

Résistance

La résistance correspond à la seconde phase du processus d'adaptation au stress. Lors du prolongement de l'agression, la réaction d'adaptation provoque la mise en place d'un processus de résistance face à la situation d'agression. Cette étape prolonge la première phase et va permettre à l'organisme de se préserver de l'épuisement pour faire face au stress en compensant les dépenses énergétiques occasionnées. D'autres hormones, les glucocorticoïdes, sont ainsi sécrétées au cours de cette étape permettant une augmentation du taux de la glycémie nécessaire à l'organisme, au cœur, au cerveau et aux muscles.  La sécrétion des glucocorticoïdes est autorégulée par des récepteurs du système nerveux central qui détectent les quantités libérées dans le sang et adaptent leur production en conséquences. Au cours de cette phase, les sujets atteints adoptent des conduites différentes : certains se préparent à affronter le stress, d'autres continuent à vivre comme s'il n'existait pas; la politique de « l'autruche » ou alors, évitent les situations pouvant le provoquer. 

 

Épuisement

L'organisme, débordé et sollicité en permanence par la situation de stress qui se prolonge et s'intensifie, ne réussit plus à mobiliser des ressources et s'épuise. Il ne peut plus faire face aux agressions en raison de leur intensité. L'homéostasie craque. Les réserves psychiques et biologiques sont épuisées. L’autorégulation des glucocorticoïdes devient inefficiente. L'organisme est submergé d'hormones activatrices. Si les tentatives de modification de la situation se révèlent inopérantes, ces hormones peuvent devenir délétères pour la santé. C'est au cours de cette phase d'épuisement que peuvent apparaître certaines pathologies obligeant l'arrêt de l'emballement de l'organisme.

 

Le stress dans le vécu

On peut constater un appauvrissement mental, énergétique et émotionnel accompagner de tension physique ne permettent plus d'aller de l'avant. La liberté est restreinte et les capacités de réflexion, d'adaptation et d'évolution s'éloignent. L'utilisation du potentiel de cerveau global laisse la place aux reflexes des structures les plus profondes et archaïques de la physiologie humaine (le cerveau limbique et reptilien). Afin de survivre, répondre à une peur ou en réponse au stress, la tendance à répéter un schéma connu qui a fonctionné par le passé prend le dessus sur l'analyse objective de la situation avec calme. Les solutions profitables pour soi ne sont plus accessibles. Le sur plus de stress, enferme donc d'avantage dans des fonctionnements « réflexes » ne permettant plus différents angles de vue. Le sujet est sous pilotage automatique, « le pilote a quitté l’avion ».

Par ailleurs, ces réflexes adaptés autrefois, ne sont pour la plupart du temps, plus adaptés  aujourd'hui,  dans les nouvelles situations.

 

Ainsi, sous stress,  il se produit un rétrécissement de l’espace intérieur et des possibilités. Il y a un manque de désirs, d’émotions, de fantaisies et de plaisir qui laisse la porte ouverte à un malaise qui devient alors "mal-être" car il n’y a pas d’intégration possible.

C’est la « submersion » qui conduit à l’impasse. Le sujet ne voyant pas le bout du tunnel, va se projeter en périphérie par rapport à l’évènement qui le dépasse. Il devient satellite d’autre chose et son existence lui apparaît secondaire. Il est décentré de lui-même, de son axe.

 

Au regard de la sollicitation perpétuelle dans notre société moderne, le cumul de stress provoque de plus en plus de réponses par somatisation, tels que des douleurs physiques, des troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, des sensations d'essoufflement ou d'oppression, des sueurs inhabituelles, des problèmes de peau, des dépendances (tabac, nourriture, l’alcool,  pharmacopée, drogues). Cet épuisement déclenche dans l’organisme une série d’automatismes qui modifient l’état physique et psychique à l'insu du sujet lui même souvent pris par la  nervosité et la fatigue. La personne se retrouve « bloquée » privée de ses capacités de recul, de choix, de comportement et d’action positifs,  adaptés à son vrai désir.

 

Le stress est le seul concept, admis par la communauté scientifique, qui fait un pont entre le psychisme et les somatisations via les réactions neuro-hormonales qui démontre la participation indéniable du cerveau dans la genèse des maux du corps.

 


Les émotions


Les émotions ont un rôle important dans notre vie !

Elles montrent notre façon de percevoir le monde.

Elles nous parlent de nous, de nos joies, nos peines, nos difficultés.

 

En kinésiologie, il n'y a pas de bonnes ou mauvaises émotions.

 

Joie, tristesse, colère, peur, plaisir,... toutes vos émotions sont à prendre en considération elles ont chacune un rôle important. Les émotions nous permettent de vivre et d’évoluer dans un groupe. Nos émotions parlent de ce qui se passe en nous, elles sont donc différentes pour chaque personne ainsi que leurs déclencheurs. 

Si une émotion est souvent réactivée elle devient difficile à gérer. 

Mon travail en tant que kinésiologue, consiste à intervenir quand l’émotion devient limitante 

et /ou qu’elle se fixe sur un endroit de votre corps, devenant ainsi douleur.

 

Comment ça marche ?

L'interprétation que l'on se fait d'une situation extérieur est toujours à l'origine d'une émotion.

C'est pourquoi un même événement déclencheur peu provoque différente réaction émotionnel en fonction des individus. La cause des émotions ne se situe donc pas à l’extérieur de nous mais bien à l'intérieur en fonction de notre façon de percevoir le monde. Une émotion est donc une réponse à un événement externe. D'autres part, nos ressentis peuvent être plus ou moins forts. L'ampleur de la manifestation physique est ce qui détermine leur intensité. Ainsi nous somme d'autant plus émus que notre corps est ému

 

Qu'avons nous appris au sujet de nos émotions ?

Principalement, qu'il n'est pas correcte de les exprimer en société et que nous devons apprendre à les contrôler, voir à totalement les cachés. "Ne pleure pas , calme ta joie , ne sois pas si excité, ne te fâche pas " , voilà comment on nous a appris à gérer nos émotions. D'autre disent, "Au travail il n'y a pas de place pour les sentiment !" De nos jours, mettre la pression sur les manifestations de ses émotions semble être capital pour une réussite professionnelle et une vie sociale satisfaisante ... A partir de là, beaucoup ont appris à ruser de mille et une façon, consciente ou non, pour étouffer certains de ses ressenties. Ainsi, une partie de la personnalité peu se retrouver frustrée. Pour beaucoup d'entre nous, la perception et la prise en considération de ses sentiments reste un domaine peu connu. De nombreuse personne n'ont parfois pas conscience de ressentir des émotions et adoptent sans vraiment chercher, une attitude réactionnelle impulsive. D'autres, sont capable de ressentir leurs émotions, cependant, il leur est difficile de distinguer et/ou de nommer leur ressentis. Pourtant, les émotions ont une grande utilité autant dans notre vie personnelle que sociale.

 

A quoi ça sert ?

Les émotions ont évidemment plusieurs fonctions :

Elles nous rendent vivant, nous donne une personnalité. Elles nous permettent de vivre ensemble, de communiquer, de partager etc... Cependant, parmi toutes ces fonctions il y en a une qui reste fondamentale: 

 

Une fois analysés, les émotions nous aident à identifier nos besoins les plus profonds afin de pouvoir mieux les comprendre et les satisfaire. 

 

La peur, nous signale que nous somme en insécurité et nous donne la force de fuir à toute vitesse ou de nous défendre. La joie, nous signale que nous sommes heureux et nous donne l'énergie de créer. C'est pourquoi les émotions sont capitaux et il est nécessaire d'apprendre à les écouter, les distingués et aussi les comprendre et les respecter. Il est important de ne pas les refouler. Les émotions désagréables nous signalent un ou plusieurs malaises à prendre en considération pour évoluer vers une meilleur harmonie avec soi. 

 

 La tendance actuelle est plus proche d'une personnalité qui a toujours le moral au beau fixe, dynamique, avec pour seul préoccupation, le divertissement (exemple l'alcool et le sexe). Cette image épuisante à maintenir semble incarner pour beaucoup la perfection humaine fort d'un caractère positivisme. Pour qu'elle raison ? Est-il mal de parler de chose dérangeante ? Cette attitude ou plutôt cette apparence  est à nuancée. En effet, ne cacherait 'elle  pas un comportement de fuite, de près ou de loin, des émotions désagréables.  Sommes-nous fait pour être heureux tous les jours même quand ce n'est pas le cas ?

Bien sûr que NON !


D'autres remarquerons qu'il existe trop d'émotions désagréables et qu'il ne sert à rien de les entretenir ou de se sentir impuissant. Pour qu'elle raison la nature est ainsi faite ? sommes-nous fait pour souffrir ?

Bien sûr que NON !

Il est possible effectivement, de tomber dans des extrêmes. Tout comme, il est possible que chacun d'entre nous prenne le temps nécessaire pour comprendre l'émotion qui nous dérange et tourner une page pour évoluer. Le sentiment désagréable sera de plus courte durée et aura moins tendance à s’amplifier pour exploser ultérieurement.


 

Dans chacune des situations ci-dessus,

l'individu ignore les données que ces émotions désagréables lui transmettent.

Pourtant, disparaissent t'elles réellement ? NON.

Il s'agit-là, d'une illusion plus que d'une solution.

 

Les émotions sont comme les voyants lumineux sur le tableau de bord d'une voiture. Ils signalent quand quelques chose ne va pas. Il n'y a pas d'avantages d'émotions désagréables que d'émotions agréables. Être positiviste est une qualité. Mais comme sur un tableau de bord, il est d'avantages nécessaires d'avoir des voyants qui indique lorsqu'il y a un dysfonctionnement que quand tout est Ok. La nature semble avoir jugé  utile de nous munir d'indicateur pertinents tels que les émotions afin de mieux comprendre nos besoins intime, donner un sens profond à nos réactions et tendre vers ce qui nous nourrit vraiment. 

 

Etre conscient de ses émotions

 Lorsqu’une personne souhaite “gérer” ses émotions, elle désire, en réalité, maîtriser celles ressenties comme désagréables, telles que la peur, la tristesse, la culpabilité, l’irritation, l’inquiétude, etc, c’est-à-dire contrôler, diriger, voire les éliminer.

De ce fait, quand l’émotion est perçue comme gênante, encombrante ou perturbatrice, le réflexe habituel est de chercher une technique pour l’amoindrir ou l’éliminer. Aussi la consommation de médicaments psychotropes est-elle courante en France. Toutefois, ce moyen représente un aide provisoire qui ne traite pas la cause du malaise. 

Certaines personnes se laissent souvent dépasser par leurs émotions. D’autres se “coupent” de celles-ci. Inconsciemment, elles anesthésient les sensations désagréables qu’elles procurent, elle n’en ont plus conscience et ne trouvent plus d’accès aux ressentis de leur corps. Il s’agit d’une stratégie de l’inconscient pour ne plus souffrir, qui est également présente dans les symptômes du burn out .

 

Pour apprendre à apprivoiser ses émotions, la première étape est de s’entraîner à les ressentir et à en prendre conscience, lors des premiers signes des sensations physiques qui les accompagnent. Dans ces conditions, il est alors possible d’agir rapidement avant d’être submergé.  Une approche alternative et sans effet secondaire pour gérer ses émotions est possible. Elle consiste à envisager celles-ci comme des alliées (même si elles sont désagréables) , signalant qu’il faut agir pour retrouver un bien-être.

Accepter ses émotions