Le calendrier et le Temps

Tout comme l'air est l'atmosphère du corps,

le temps est l'atmosphère du mental.

Si le temps dans lequel nous évoluons est irrégulier et mécanique,

notre mental produit une réalité irrégulière et mécanique.

Toute réalité naît d'abord dans l'esprit, si son atmosphère est polluée,

il est logique que l'une de nos plus grandes plaintes soit le " manque de temps ".

 

Qui possède ton temps possède ton esprit. 

Approprie toi ton temps et tu connaîtras ton esprit.

 

Un peu d'histoire, la naissance du calendrier international

On sait que les peuples de la préhistoire utilisaient un repère de temps solaire-lunaire de treize lunes de 28 jours qui fut perpétué par diverses cultures, toutes vivantes en harmonie avec la nature. Les 28 jours de la lune représentent une moyenne entre le cycle synodique * (29,5 jours) et le cycle sidéral * (27,3 jours) de la lune. Cette moyenne correspond au cycle menstruel féminin. Dans la préhistoire, il semblerait que l’humanité connaissait déjà les différents cycles de la lune et du soleil sans technologie avancée mais grâce à l'observation, notamment des manifestations de la nature, tel que les marées, la pousse des plantes, le comportement animale etc ...


*Le cycle ou la révolution synodique, dure 29 j 12 h 44 min 3 s. C'est le temps nécessaire pour que la Lune, vue de la Terre, occupe la même position dans le ciel par rapport au Soleil. 

*La période sidérale de la Lune est le temps que la Lune met pour faire un tour sur elle-même par rapport aux étoiles fixes : cette période vaut 27,3 jours terrestres. La Lune est un cas particulier, car cette période est égale au temps qu'elle met pour tourner autour de la Terre. C'est pour cela qu'on voit toujours la même face


Aux environs de l’an 3000 avant notre ère, le développement de l’agriculture et des empires sous la grande Babylone et l’Egypte, était organisé sur un temps divisé en 12 signes de 30 jours, à l’intérieur d’un cercle de 360° sur une année solaire fessant 365 jours. Ce calendrier devenu quadridimensionnel, va être l'instrument à la base de l’organisation sociale, principalement orienté à cette époque sur le contrôle des semences, de l'eau et de l'anticipation des saisons. 

 

Puis, en 600 avant notre ère, le cycle des saisons "acquis", les Romains remodèle un calendrier de 12 mois de 30 et 31 jours destiné d'avantage à la stratégie de guerre et de conquête. Le dernier mois de l’année fessant office de période pour attaquer. Le calendrier fut donc peu à peu détourné de sa fonction première de synchroniser l'humanité avec les cycles naturels des saisons et l'influence des astres pour servir la guerre.

Si aujourd’hui le nom des mois semble décalés, il s'agit d'une adaptation à une épisode de l'histoire qui valu une défaite à Rome lors d'une attaque loin de leur latitude ou l'hivers à été leur réel ennemi. C'est alors, que César décala le calendrier de deux mois pour continuer les attaques lors d'un mois ou le climat est plus clément.  Ainsi, Mars fut dédié à la guerre. C’est pourquoi septembre qui veut dire « septième mois » est aujourd’hui le neuvième, etc.

 

Ainsi, le calendrier romain est né.  Il s'éloigne de sa fonction de contrôle des semences vers en outil de conquêt pour servir le profit. Des origines de son nom lui-même "calendrier" vient du latin « Calendarium » qui désignait le registre où étaient inscrits les dettes (les calendes). « Calendae » faisait référence au premier jour du mois où l’on payait ses impôts.

 

C'est à la base du concept " le temps c’est de l’argent ".

 

Le calendrier devenant un outil permettant d'enregistrer la mémoire d’une société dans un historique, Jules César vis l'opportunité de s’inscrire dans la postérité en baptisant un mois, de son nom : Juillet (Julius). Puis, son successeur Auguste dans un souci de rivalité, fit de même, et pour ne pas avoir un jour de moins que Jules, il retira un jour à février et le rajouta à août (Auguste). C’est pourquoi février n’a que 29 jours. Ainsi, juillet et août comptent chacun 31 jours à cause d'une querelle d'égo entre Jules César et son successeur Auguste.

  

Lorsqu’au fil du temps, le calendrier romain acquis un trop grand décalage avec le soleil et les équinoxes, Jules César le réforme et le rebaptise "calendrier Julien" en l'an 46 av.J-C. Celui-ci fut employé en Europe jusqu'à son remplacement par le "calendrier Grégorien" promulgué par le pape Grégoire XIII en février 1582.

En pleine conquête de colonisation catholique, le Vatican l’imposa comme l'unique forme de traiter le temps et préserver la sécurité politique et économique des pays coloniaux.

Ce fut, l'air de la colonisation et de la culture à prédominance masculine qui façonna les siècles suivants.

 

En revanche, les pays protestants comme les pays orthodoxes ont ignoré ou refusé cette réforme, du fait qu'ils récusaient l'autorité religieuse du pape, a fortiori, les pays non chrétiens, musulmans ou asiatiques.

Cependant, cette réforme étant scientifiquement fondée, les pays protestants et les pays orthodoxes l'ont accepté dans un délai plus ou moins long, entre 1700 et 1923, de même que certains pays musulmans au XXe siècle ou au XXIe siècle. L'adoption du calendrier grégorien n'entraînant pas nécessairement la disparition du calendrier précédemment en usage. Différents calendriers, comme celui de la chine, des hébreux, de l’islam ou de l’hindouisme, sont encore utilisés de nos jours à des fins religieuses et rituelles, mais seul le calendrier grégorien fait autorité international de référence pour tout ce qui concerne l’économie et la politique mondiale.

 

D'un point de vue historique, on peu dire que ce que l'on nomme "le calendrier" qui nous permet de structurer l'espace et le temps aujourd'hui, n'a plus la même utilité et à été dévié de sa fonction première. Petit à petit, il est détourné de la connexion entre l'homme et les astres , entre l'homme et l'observation de la nature et semble d'avantage avoir été remodelé sous la tutelle de l’ego et du pouvoir au profit de l’impérialisme et aujourd'hui du capitalisme. La connaissance du contexte historique dans lequel s’est développé ce calendrier est essentielle pour comprendre ce qu’il induit de nos jours.

En continuant à inscrire le temps dans l’espace sous de tel orientation,  la  «mondialisation » du calendrier grégorien suivie de l’industrialisation à suggéré une structure du temps basée sur une mentalité pour conquérir la matière, produire, être rentable et faire du gain. Comme un « enchantement » hypnotique qui maintient l'humanité dans l'illusion d'une matière et d'un environnement créé par l'homme plus nourrissant que la Nature elle même. Une telle orientation semble avoir éloigne l'homme de ce qui est vital pour le nourrir physiquement et spirituellement pour le plonger dans une consommation superflu de plus en plus excessive, avec une peur de manquer accompagner d'un sentiment d'insatisfaction. Comme un drogué sous perfusion, il est prisonnier de ce contexte qui cultive et veut toujours plus de matière dans un complexe de supériorité ou de jalousie insatiable tel Jules et Auguste. Cette technologie qui alimente un besoin de plaire, gonfle d’orgueil et d’arrogance pour un plaisir éphémère ou un statut social. Celle-ci, nous rends profondément inconscients, déconnectés comme envieux et plus que jamais divisés entre nous, comme à l'intérieur de nous. 

 

Par ailleurs, la notion de « l’homme né dans le péché » est enracinée dans l’esprit du calendrier grégorien d’origine catholique.  Celui-ci veut que l'homme est mauvais et défectueux par nature ce qui  justifie ses actions, de ce fait il  doit être gouverné par une autorité extérieur supérieur. 

 

L'exemple nous a montré que l’histoire est toujours écrite par ceux qui prennent le pouvoir, dans le but de le conserver. L'histoire écrite et retranscrite nous donne qu’un seul point de vue sur les événements.

 

Que se passerait-il si nous cessions de suivre le calendrier grégorien pour vivre sous un autre standard de temps ?

 

Nous pouvons le demander aux aborigènes d’Australie, aux indigènes d’Amazonie, aux natifs américains, aux chamans de Sibérie et à toutes ces sociétés que notre culture  juge comme vivant dans le néolithique.

 

Quel est leur temps ? Que vivent ils réellement ?

 

On découvre que les indigènes d'Amérique enregistrent l’année en se basant sur les 13 lunaisons.

Le chiffre 13... Un chiffre tabou depuis le Moyen-âge, associé à la sorcellerie et au paganisme dans la religion chrétienne. Cette superstition vient du fait que Jésus et ses apôtres étaient treize à table, le soir de la Cène (mot tiré du latin "Cena" signifiant "dîner", désigne chez les chrétiens le dernier repas du Christ). Ce soir-là, Judas, le treizième convive à s’assoir à table, trahit Jésus qui fut arrêté par les Romains. Le lendemain, un vendredi (le "Vendredi saint"), Jésus fut jugé et crucifié. 

La 13ème lune a toujours été chargée de mystère et de superstitions.

Un chiffre qui correspond aux 13 menstruations féminines annuelles. Est-ce un hasard ?..

 

Autrefois, on accusa les indigènes de ne pas avoir d’âme pour détruire leurs connaissances et les dominer. Bien qu’ils n’utilisaient pas la roue (critère important sans lequel notre science ne conçoit pas d’évolution), aujourd'hui on reconnaît incontestablement que leur savoir et leurs calculs calendaires étaient aussi exacts voir plus complexe que les nôtres sans technologie. 

 

Il y a une différence fondamentale entre les peuples qui utilisent le calendrier des treize lunes et le nôtre : 

  • leur culture n’est pas basée sur la domination de la nature mais sur son intégration et sa préservation
  • ils ne croient pas au manque, mais à l’abondance de la nature, de ce fait ils ne sont pas dans la course au gain qui menace notre équilibre psychique individuel et saccage les ressources de notre planète
  • ils ne croient pas à l’insatisfaction et à la fatalité de la vie mais à la gratitude envers la nature
  • ils ne croient pas au domination mais à l’harmonie et l'équilibre du masculin et du féminin 
  • ils ne croient pas en la nature mauvaise de l’homme (mauvais par nature car il est né dans le péché) mais en sa beauté et au rôle fondamental qu’il joue en tant que conscience.
  • ils ne croient pas en un calendrier déconnecter et productif mais en un calendrier harmonieux qui rend compte des cycles de leur environnement pour s'adapter.

Bien que cette différence de perception soit fondamentale, avant d’appartenir à un peuple, nous appartenons d’abord à l’humanité, et nos croyances ne sont pas inhérentes à notre nature humaine. Nous pouvons tous arriver  sans autant de difficultés qu’on voudrait le croire  à reconnecter " l’unité à la Nature, notre Nature ".

 

L’humanité actuelle est obsédée par les sciences basées sur les lois de la matière visible. En  reconnaissant  l’espace uniquement à travers le calendrier grégorien et en redéfinissant le temps naturel,  nous négligeons une partie fondamentale du système dans lequel nous évoluons, comme nous sommes inconscients du phénomène d’autodestruction et de détérioration de notre propre environnement que nous engendrons.

A un niveau individuel, cette cassure se traduit par la négation d’une partie de nous-mêmes au profit d’une satisfaction physique et matérielle non indispensable. Si l’humanité veut se guérir des maux qu’elle s’est elle-même créés, il semble qu'elle devra équilibrer  l’influence du temps dénaturé sous lequel elle vit.

 

Nous avons tout à gagner en nous synchronisant avec la véritable nature du temps

et par là, avec notre véritable nature.

 

La nature du  TEMPS

Le temps est l’atmosphère de notre mental, c’est la quatrième dimension.

Faire l’expérience de la quatrième dimension c’est vivre dans le « Ici et Maintenant ». C’est la porte qui ouvre sur une perception différente de la réalité, sur une autre dimension de l’être qui ne peut être perçue que par l’esprit et non par les sens. Le plan physique, la troisième dimension, ce qui est volume est perçue par les sens et ne peut être transcendée que par l’esprit . Se connecter avec la fréquence naturelle du Temps, c’est s’ouvrir à la multi-dimensionnalité.

 

Le Temps est mental

Vivre "l’Ici et Maintenant ", c’est connaître le « non-temps ».

Entrer dans le « non-temps », c’est s’unir à l’harmonie de l’Entier, se sentir intégré à l’Univers et à la totalité de la nature en Symbiose avec la vie. C’est l’expérience vécue par de nombreux mystiques mais aussi, de façon ponctuelle, par chacun d’entre nous dans un état d’expansion et de connexion avec la beauté de la nature, dans une conscience d'un instant présent impermanent.  Ainsi, c’est à partir de sa vision du temps que l’esprit crée sa réalité physique et émotionnelle.

 

Quelle est la vision du temps que nous impose le calendrier grégorien ?

Un «temps» linéaire que l’on peut inscrire sur une ligne droite:

  1. avec à gauche le passé
  2. au centre le présent
  3. à droite le futur.

Un «temps» en séquence nous maintient hors de l’harmonie de la Terre et du cosmos. Un «temps» monnayable, que l’on enferme et découpe dans le cercle de 360° de nos montres alors que les degrés mesurent l’espace  (la troisième dimension), un objet céleste en rotation autour d’un autre ne trace pas un cercle mais une ellipse.  C'est pourquoi, les lois mathématiques du temps ne sont pas les mêmes que celles de l’espace, car le temps est radial, il s’étend dans toutes les directions à partir d’un centre qui est Ici et Maintenant et est non-linéaire. Les mathématiques du temps sont basées sur des nombres entiers et sur des fractals. Ce sont les mathématiques de la 4ème dimension, comme l’a intuitivement compris Einstein, alors que l’espace est de la 3ème dimension. Le temps consiste en un ensemble de cycles entrelacés qui se répètent et s’étendent à l’infini sur différents  directions et niveaux: microcosmiques et macrocosmiques.

 

Pour les Mayas, le temps n'a aucune réalité fondamentale. Il peut être conceptualisé comme un modèle d'interférence holographique qui se tisse dans les circuits du système  nerveux et neuronal du corps. Ce modèle peu alors être projeté ou superposé à l'éternité du nouveau moment, créant l'illusion apparente d'un temps séquentiel linéaire. Dans les cultures Maya et Péruvienne intégrer les différents circuits de ces systèmes par la vibration des chants et l'aide de plantes psychotropes, entraine l'arrêt de la projection continuelle de l'illusion d'un temps linéaire. Cela permet  de percevoir dans un instant présent, un Eternel, qui contient le Tout, la vie, la sagesse, le savoir, les forces et l'énergie de la fréquence qui rappel les mémoires et réveille à la pleine conscience de l' Ici et Maintenant de l'univers, la nature et le monde invisible des vibrations tel l'atome et la physique quantique. La médecine locale veut la guérison des douleurs par le biais du spectre qui habite le corps grâce aux plantes.

Qu'est ce que la loi du temps  ?

 

T (E) = ART

 

La Loi du Temps (Energie facteur Temps égale Art) explique pourquoi la nature n’est qu’harmonie et pourquoi tous les couchers de soleil sont beaux.


 

Le Temps est donc une fréquence artistique.

Le Temps n’est ni linéaire ni circulaire. La fréquence de la SYNCHRONICITE représente la véritable mesure

du Temps et non pas la durée, l’accélération ou le progrès linéaire.

Nous devons chercher ce qui augmente la synchronicité si nous voulons évoluer vers un nouveau temps.

La Loi du Temps est une découverte fondamentale.

  

Au travers de l’analyse du Temps en tant que fréquence, nous nous rendons compte que le concept standard actuel du temps inhibe et cache la synchronicité. L’actuel standard de mesure se définit comme la fréquence 12 : 60 (12 mois du calendrier grégorien et 60 minutes de la montre mécanique). Combinée à l’horloge mécanique de la montre, cela donne un concept de temps linéaire et artificiel. Cette conception profondément enracinée dans la culture moderne dominante apporte pour résultat, un processus d’accélération constant. Cette accélération croissance de la façon de vivre de la population, montre aujourd'hui, que la mécanisation du temps nous à déconnecter de la symbiose et l'écoute de la nature et détruit notre biosphère sans offrir de réelles valeurs à nos vies, autre que l'illusion d'un confort et d'une impression de "valeur" biaisée. Engloutie inconsciemment dans la surconsommation en tout genre, matériel, nourriture rapide et transformé, une passivité physique pour d'autre, le sexe, des voyages pour respirer du tic tac ou on revient épuisé...  une vie ou l'on croit avoir le temps de tout faire et d'acheter, quand on ne fait plus rien avec le temps d'apprécier pour paraitre et afficher la fierté d'une notion de valeur ou la comparaison est reine.

 

Dans le temps naturel, la vie et la conscience s’enrichissent et se développent

dans la synchronicité, l’harmonie entre l'état physique et psychique

qui prend en considération son environnement sans la détruire.

 

Nombreux, sont les souffrants de ce temps dans diverses versions: les toujours pressés, les épuisés, les débordés, ceux qui manquent ou on trop de temps, le temps qui passe, ceux qui font à la dernières minutes, ceux qui courent avec le temps, ceux qui ne font plus se qu'il aime, ceux qui ne font pas ce qu'il voudrait faire... Beaucoup s'en accommode, voir, sous le coup d'un fatalisme inconscient fond d'un temps nocif un style de vie . Ne connaissant plus le calme d'une solitude reposante et agréable jusqu'à ce que leur santé  fasse défaut pour que la prise de temps s'impose à eux par blessure ou fatigue extrême.

Le temps mécanique transforme l'ATTENTION qui nécessite du temps et même l'amitié n'est plus durable. Ephémère et changeante, la quantité prime sur la qualité, la dopamine d'être aimer à l'instar des réseaux sociaux. Il n'y a plus d'espace de partage autre que celui des moments pour lâcher la pression, de ce même temps mécanique qui génère du stress. Un instant de rassemblement dans une folie commune explosive ou toutes les interdictions sont commises frénétiquement. Pour d'autre, le relationnel devient d'une telle superficialité peut nourrissant au cœur, que même entouré, une profonde solitude et incompréhension domine. L'intimité perd de l'espace, quand beaucoup la cherche désespérément dans un moment de recul, ou l'on prend conscience que se rassembler en communauté ne suffit plus. 

 

Pour éviter l’augmentation de vitesse incessante de l’activité humaine, le besoin intérieur d'un grand nombre d'individu veut qu'ils reviennent à respecter les lois de la nature et de leurs propres corps. Et par là, revienne à un calendrier et espace temps plus souple qui se synchronise avec l'écoute d'eux, de leurs formes énergétiques et pourquoi pas ?

refaire le chemin du liens avec les cycles lunaire et

de l'Uni-vers.

 

 

Le calendrier grégorien est d'avantage source de séparations et de conflits qui valorisent une  productivité excessive qui fait fonctionner une société consumériste qui inévitablement aura une fin. Une fois que l’humanité opérera sous un standard de temps plus souple et doux , nous aurons une base solide pour évoluer vers l’unification, l’harmonie dans un premier temps avec soi , puis avec une conscience planétaire.


Nous n'avons et ne nous donnons plus de nos jours,  du temps de qualité pour nos enfants, nos amis(es), de lire, d'écrire ou encore de prendre soin de notre corps part son écoute. Nous ne nous donnons plus le temps de penser, de s'informer, de comprendre, de digérer nos émotions, de faire se qu'on aime ou d'être simplement avec nous même dans une introspection d'apprentissage évolutive, de gratitude. L' esprit toujours à regarder se qu'on désir, nous ne savourons plus  l'instant et ses synchronicités. Cela fermer de plus en plus à la grande symbiose de l'univers.  Si nous continuons de suivre cette course effrénée du temps, à la foi sprint et marathon, nous en viendrons à « l’apocalypse ». Ce concept enraciné dans de nombreuse culture est l'annonce d'un déluge par les eaux... En vu de ce concept du temps linéaire, l'histoire s’inscrit donc dans un champ fini qui ne conçoit pas la renaissance et nous risquons inconsciemment de créer la « fin d'un monde ». Prisonnière de ce contexte, l’histoire a l’air de se répéter et l’humanité ne trouve pas de solution pour s’en sortir, le dérèglement climatique n'est plus le futur et semble irréversible sur l'espace temps d'une civilisation humaine. Depuis bien longtemps, nous faisons la guerre pour les mêmes motifs : territorial, argent, religion, pouvoir. Cet état de fait existe et a été institué que depuis que nous agissons sous un standard erroné de temps créant la peur d'un temps qui passe plus vite. Un calendrier harmonieux remettrai l'essentiel au centre et la vérité en place. Lorsque nos esprits sont conditionnés harmonieusement, nos visions et nos idées deviennent harmonieuses et nos actions sont inspirées par l’harmonie et non la guerre.

 

Ordre Cyclique et ordre Synchronique du temps

Lorsque l’église catholique installa sa réforme du temps avec le calendrier grégorien, on inventa simultanément la montre mécanique. Ce fut le moment où les esprits passèrent de la fréquence naturelle  de 13 : 20 (13 lunes et 20 ondes solaires) à la fréquence artificielle 12 : 60 (12 mois et 60 minutes) et commença la mutation de notre biosphère en technosphère.

 

Calendrier des 13 lunes , Ordre Cyclique du temps

L’ordre cyclique est l’aspect chronologique, la façon de percevoir le temps avec nos sens de la 3ème dimension. Il est « horizontal » et s’étend jusqu’aux limites déterminées par nos sens. Il se manifeste dans l’ordre biologique. C’est l’alternance des saisons, les cycles de la Lune et du Soleil, notre rythme biologique, etc. Cette fonction du temps marque les rythmes naturels. Le cycle majeur des rythmes naturels est celui de la Terre autour du Soleil (365 jours), que nous mesurons en 13 lunes de 28 jours (364 jours) plus un « jour hors du temps ». Chaque lune de 28 jours se divise en 4 semaines parfaites de 7 jours (52 semaines en une année). L’année est aussi divisée en 4 saisons de 91 jours chacune.


Enchantement du rêve , Ordre Synchronique du temps

 

L’ordre synchronique du temps est la 4ème dimension, le présent « radial » qui permet la synchronisation avec l’ordre cosmique et le mouvement universel.

C’est l’ordre « vertical » qui maintient le Tout connecté.

C’est la fonction spirituelle du temps qui unifie et entremêle les différentes dimensions, et ce principe ne peut être perçu que par notre esprit.

L’ordre synchronique est l’ordre cosmique qui se manifeste en tant que matrice 13:20 (13 lunes et 20 tonalités solaires) 


Fréquence naturelle et fréquence artificielle

QU’EST-CE QU’UNE FRÉQUENCE ?

 

Une fréquence est un niveau de vibration.

Toute vibration est une onde qui pulse.

Une vibration soutenue pendant un cycle d’ondes est un rythme ; nous appellerons ce rythme une tonalité. Rythme = succession régulière d’un cycle d’onde perceptible dans le temps à des intervalles égaux.

Le temps est une fréquence. Les cycles naturels sont des pulsations d’ondes rythmiques qui se manifestent par fréquences régulières: le jour et la nuit, les saisons, les phases lunaires, les pulsations du cœur, les menstruations féminines, les migrations animalières, l'hibernation des ours, les marées etc...

  1. Le temps biologique est naturel, notre vie est régie par des cycles rythmiques qui nous permettent d’évoluer en harmonie avec le tout. Les lois naturelles sont inscrites dans l’ordre cosmique et si nous ne les respectons pas nous troublons notre perception de la réalité. Ce temps biologique est exprimé en tant que fréquence 13 :20. Dans le corps humain, il est codifié dans nos 13 articulations majeures, nos 20 doigts des mains et des pieds (13 lunes et 20 vibrations solaires), les 13 menstruations féminines annuelles de 28 jours.
  2. Le temps artificiel est une invention humaine qui nous déconnecte de notre vraie nature en nous mettant en conflit avec notre « horloge » interne et notre environnement. Nous utilisons des instruments tels que le calendrier grégorien et la montre mécanique qui prétendent mesurer le temps en établissant une fréquence artificielle : 12 :60 (12 mois et 60 minutes).

Cette fréquence est née d’une utilisation erronée de la mesure de l’espace (dimension physique) pour calibrer le temps (dimension psychique). Un cercle divisé en 12 parties égales ne peut pas mesurer le cycle elliptique généré par le mouvement de la Terre autour du Soleil. A cette mesure incorrecte s’ajoute la mécanisation que produit la montre. Nous sommes maintenus en dehors de notre rythme naturel par un rythme mécanique qui, automatiquement, mécanise notre perception de la réalité et nous «sépare» de la nature ; il nous fait perdre le contact psychique et spirituel avec la réalité de l’Univers en nous enfermant dans une réalité déformée.

 

Un calendrier qui gère notre temps, doit avant tout synchroniser avec souplesse ceux qui l’utilisent, à tous les niveaux (physique et mental). C’est un calibreur de cycles biologiques et galactiques qui syntonise avec les modèles du temps qui marquent la nature. Comme le tracé d’une carte sert à nous déplacer dans la nature de l’espace, il nous aide à nous déplacer dans la nature du temps et si la carte est mal faite, on s'égare !

C’est aussi et surtout un outil convenu pour notre organisation sociale. En se basant sur lui, une communauté conserve ses règles et normes sociales, enregistre son mode de vie et les événements, planifie ses jours de travail et de repos. Par exemple, dans le calendrier grégorien en place : 5 jours de travail et un « week-end », les mois de travail et les vacances, les fêtes nationales, les fêtes religieuses, le nouvel an, etc.

 

LES DIFFERENTS TYPES DE DÉCOMPTES

  • DÉCOMPTE SOLAIRE-LUNAIRE : système préhistorique, celte, inca, aborigène, polynésien. Il est basé sur la moyenne de 28 jours des 13 lunes plus 1 jour pour compléter l’orbite solaire.                                                 
  • DÉCOMPTE LUNAIRE : système japonais, chinois, islamique, hébreux ; il est basé sur les 12 lunaisons du cycle synodique de la lune (29,5 jours). Mais une année lunaire de 12 lunes (354 jours) ne synchronise pas avec une orbite solaire.                                                                                                                                                             
  • DÉCOMPTE GALACTIQUE SOLAIRE - LUNAIRE : système maya et égyptien, le plus sophistiqué de l’histoire car il considère le lever héliaque de Sirius, la constellation jumelle de la nôtre avec laquelle on évolue en spirale dans l’espace, pour marquer le début de l’année. Ce qui correspond au 26 juillet de l’année grégorienne. Cette mesure du temps faite par les Mayas et les Egyptiens (calendrier de Thot) est encore utilisée par certaines tribus d’Afrique, comme les Dogons du Mali qui fêtent leur nouvel an le 27 Juillet.

Le facteur plus UN , le concept du temps en spirale

Les Mayas savaient donc que le temps n’est pas linéaire mais s’articule en une série de cycles qui se répètent continuellement: quand un cycle se termine, il recommence, et c’est la même énergie qui revient, et ainsi de suite.

Le facteur plus un (+1) est le principe mathématique de la recirculation du temps qui opère comme dans un tunnel en spirale. Sans ce facteur +1, il n’y aurait pas d’évolution, pas de mouvement, tout serait figé, le temps tournerait en rond sur lui-même, sans sortir du cercle.

Or le facteur +1 est ce qui va nous permettre de faire le saut pour passer du cercle à la spirale et ainsi créer le mouvement, l’expansion ; car bien que le temps soit cyclique, nous ne nous retrouvons jamais exactement au même point espace-temps ou dans la même situation. Au moment ou j'ai écris cette page sur le temps , la Terre sait déjà déplacé de plusieurs milliers de kilomètres dans l'espace ... 

Les cycles ne décrivent pas des cercles mais des spirales.

 

En géométrie, le facteur +1 sera par exemple l’intersection centrale d’un carré (4 points +1 au milieu = 5) ou d’un cube (8 + 1 = 9), intersection invisible mais primordiale pour maintenir l’équilibre de la structure.

Dans le code mathématique maya point/barre, le facteur +1 est représenté par le passage des points à la barre

(du doigt à la main), du 4 au 5 (la barre englobe les points : 4 +1).

 

Dans les harmoniques du temps : rouge – blanc – bleu – jaune, le facteur +1 est produit par la 5ème couleur, le vert, constituant une 5ème cellule du temps.

 

Ainsi le jour « hors du temps », le jour vert, représente ce saut +1 d’une année à l’autre.

 

HUNAB' KU

Pour les Mayas, il existe un courant énergétique qui anime la vie et la pousse au changement et à l’évolution vers la conscience. Cette énergie est générée par Hunab' Ku, le Grand Soleil central, le cœur de la galaxie d’où toute énergie, toute vibration émane et retourne, comme dans un circuit électrique, en un éternel mouvement de flux et de reflux, d’expiration et d’inspiration galactiques.

Hunab' Ku s’apparente à notre concept de Dieu, sans avoir la même signification et le même symbolisme que ceux de la tradition chrétienne. Hunab Ku est le « Principe donnant le Mouvement et la Mesure », un principe mathématique et numérologique reliant et activant toutes les dimensions, et qui comprend le facteur +1, le facteur de l’évolution.

Les bases de l’enchantement du rêve

Par rapport aux idées toutes faites sur lesquelles nous basons notre vie, l'une dès plus importante semble bien être l'institution du calendrier grégorien.

On s'intéresse beaucoup à la science de l'espace mais pas à la science du temps. Nous savons envoyer des vaisseaux dans l'espace mais nous sommes démuni devant notre manière de profiter de notre temps. Lorsque nous avons du temps libre, nous le prenons comme du temps en "trop" et nous voulons le tuer.

 

" Tuer le temps "

C'est-à-dire se distraire pour ne pas penser, être avec soi , comme pour ne pas être ici et maintenant,

l'attention focaliser sur une distraction extérieure.

 

Cependant, le silence, le calme, la méditation, à l'image ennuyeuse et irréalisable pour certain, sont de formidable temps lumineux pour entrer dans le domaine sacré de son cœur, se connecter à son corps et le sens de toute vie.  De la, vibre la pleine consciente dans une gratitude du présent, des synchronicités, de l'ordre naturel de l'univers avec une paix intérieur guérissante. Recevoir et non contrôler, dans un vide ou le temps est distant, remplie de connexions, dans une symbiose qui fait sens à l'existence. Nous touchons là,  un domaine profond qui concerne chaque aspect de notre être et détermine notre évolution.

 

L'espace est de l'ordre physique de la 3-ème dimension . En nous limitant à l'espace nous avons naturellement évolué vers une civilisation matérialiste. Le temps, mental, il est de l'ordre de l'esprit. Quand nous commençons à comprendre la nature profonde du temps, nous entrons dans une nouvelle phase d'évolution mentale et spirituelle de la 4-ème dimension.

 

Dans une société humaine, l'expression de l'ordre du temps se fait par ce que nous appelons un calendrier qui mesure le temps.  Mais pourquoi avons-nous besoin de faire cela ? 

Les humains que nous sommes semble représenter un maillon important de la chaine vivante qui peut impacter l'évolution planétaire :

 

En intégrant le temps, ce qui était inconscient se fera conscient à travers nous,

et le calendrier nous aide dans ce processus.

 

Chaque créature, qu'elle soit un arbre ou un dauphin, possède à l'intérieur d'elle-même un calendrier qui lui

permet de mesurer le temps et d'être en synchronicité avec les rythmes de la nature. L'humain est un mammifère qui a peut être pour tâche d'aller de l'instinct de survie, de l'ego et de l'inconscient destructeur vers l'autoréflexion "supra consciente". Dans ce processus, nous avons besoin d'extérioriser, d'exprimer et de voir d'une façon ordonnée la nature et les schémas de nos habitudes, de notre fonctionnement et de notre mémoire pour pouvoir conserver et synchroniser notre forme de vie sociale.

 

Cependant, si l'on observe l'instrument de mesure du calendrier grégorien --qui est en réalité celui de l'église catholique romaine-, il y a quelque chose qui cloche : ses unités de mesure ne sont pas égales et sont construite sur des valeurs historique d'avantages égotiques et de profits que éthique et respectueuse d'une horloge naturelle. Si nous utilisons un instrument à mesures inégales, ce que nous allons créer avec sera tordu, épuisent et inégal.

 

 Il n'est pas étonnant alors que nous croyons plus au crime qu'à l'utopie, plus à la peur que l'amour. Cette gestion du temps ne peut mener à l'harmonie. Ce point est très important et nous devons " prendre le temps " d'y réfléchir profondément pour comprendre réellement ce que cela implique. Si l'on crée un ordre social ayant comme fondement l'inégalité, nous ouvrons la porte à la frustration, à la compétition, au manque et à l'insatisfaction permanente, ce qui nous empêche de nous réaliser pleinement. C'est une échelle à la violence.

 

Aujourd'hui sur cette planète, il y a 6 milliards d'êtres humains désynchronisés, dominés par une culture qui utilise un calendrier artificiel qui fausse l'esprit de sa relation à la nature et de la réalité. Cette culture dominante est immergée dans un processus d'actions désynchronisées (dénaturées). On pourrait comparer cela avec le "mouvement brownien " que l'on connaît en chimie. C'est un état, où toutes les particules sont très agitées et ne créent aucune forme ordonnée pour édifié une structure riche et nourrissante.

Le chaos l'emporte. 

 

Ainsi avons-nous 6 milliards d'humains agités qui ne peuvent créer une forme unifiée, consistante, ordonnée, qui les satisfasse sans détruire et entrer dans la technosphère. La, ou toute vie sur Terre s'organise autour du climat et d'une symbiose, l'homme moderne s'organise autour de son égo.

Nous sommes tel des petits filaments de fer qui s'agitent de plus en plus en s'écartant du troupeau des vivants de la Terre. La compréhension de la Loi du Temps est peut être l'aimant qui permettra à chacun de se donner le temps de retrouver l'équilibre du temps. Cela, à la vitesse de la contemplation et de l'appréciation de l'instant présent . Notamment, dans une premier parenthèse pour revenir à l'intérieur de soi, avec soi afin de s'unifier pour redonner du sens à se qui est vraiment essentiel. Puis, pourquoi pas, ordonner cette énergie vers un retour à une symbiose avec notre environnement naturel, en récréant le partenariat avec l'univers, tels les anciens peuples des temps premier; 

Avant que l'eau ne purifie sa Terre .