La dépression est un terme que tout le monde connait : humeur triste, envie de ne rien faire, impression de tourner au ralenti physiquement et moralement, idées noires, etc .. Chez certaines personnes, celle-ci se manifeste de façon un peu différente, en s’illustrant davantage par des symptômes physiques plutôt que psychologiques : c’est ce qu’on appelle la SOMATISATION (ou troubles somatoformes).
La somatisation est l'action de somatiser qui vient du grec « soma », le « corps ». Le mot correspond à la manifestation dans le physique d’une souffrance psychique. Il s’agit de l’expression d’un malaise psycho-sociale (Intrapsychique) par des plaintes corporelles avec des DOULEURS. Il vous est surement déjà arrivé, d’avoir une éruption cutanée suite à une séparation, d'avoir la gorge ou la poitrine serrés à l'annonce d'une nouvelle, une boule au ventre suite à un choc, une migraine soudaine, un mal de genou inexplicable, un bouton dans l'œil après un choc visuel … Dans la vie de tous les jours notre corps reçoit et ressent des émotions positives comme négatives en grande quantité, celles-ci sont parfois intenses mais souvent mise de cotés et négligés. On peut également resasser beaucoup, consciemment ou inconsciemment sans solution. Un stress permanent peu alors s'installer.
C'est là que l’expression « se rendre malade » prend son sens !
Chaque jours, toutes ces émotions qui nous traversent, provoquent des sensations et des réactions chimique dans notre corps physique. Lorsque, les émotions négatives sont trop fortes ou répétitives, les émotions positives ne sont plus équilibrés, le stress devient une angoisse qui se fait alors ressentir par des tensions physique. Si l'émotion négative n'a pas été exprimé à sa juste valeur, les mots que l’on ne dit pas, restent enfouis dans l’inconscient et se manifestent dans des maux du corps. Lors d'un stress, l’organisme produit notamment du cortisol, hormone indispensable à l'action. Celui-ci, est généralement évacué par la transpiration. Cependant, en quantité élevée, comme après des réactions stressantes répétitives hors activité sportive, elle s’avère mauvaise pour le maintien d'une bonne santé. Exemple : l'instabilité du poids, l'hypertension, le trouble de l’humeur, les problèmes de sommeil, des mauvaises postures suite à des contractures etc… Ces troubles somatiques sont fréquents mais ils sont sous évalués et peu pris en considération dans leurs origines. Leurs compréhensions restent encore complexes et trouvent des limites dans la médecine traditionnelle. Il parait pourtant important, de comprendre ces gènes inexpliqués, pas si anodins, qui peuvent être fréquents, ponctuelles ou durables. Ils génèrent des douleurs peu intenses à très intenses. Le mécanisme de la somatisation semble d'avantage constituer pour l’être humain, un moyen de manifester une souffrance psychique non extériorisée comme un indicateur de perturbation émotionnelle intérieur (intrapsychique) qui devient prioritaire. La somatisation prend sa source le plus souvent des troubles anxieux du aux STRESS. Elle reste difficile à évaluer dans son intensité et son impact sur l'état globale d'un individu, comme elle peu être difficile à être traiter sur du long terme de façon médicale suite à des récidives.
Les symptômes peuvent conduire à des consultations médicales répétées, suite à des difficultés d'ordre physique, accompagner principalement de DOULEURS. Malgré des bilans médicaux négatifs successifs, il existe une présence avérée d'un trouble physique authentique vécu par le patient. Cependant, les analyses médicales ne permettent pas de rendre compte de l'origine physique ni de la gravité des symptômes du patient. Les médecins parlent alors de troubles psychosomatiques, fonctionnels, de somatisation, de troubles de conversion ou somatoformes. Plus connu sous ces appellations, le trouble somatoforme est le résultat d'un trouble d'ordre psychique qui se caractérise par des douleurs physiques dont le médecin ne parvient pas à déterminer les causes organiques mais constate qu'il y a un disfonctionnement.
Lorsque les troubles somatoformes sont avérés et chroniques, la somatisation se transforme en maladie psychosomatique qui peu nécessiter une prise en charge spécialisée. Aujourd'hui, la médecine tente de réguler les symptômes de ces disfonctionnements par la prescription de placebo, d'anti-douleurs, d’antidépresseurs et d’anxiolytiques et/ou accompagner d'une psychothérapie .
Les symptômes de la somatisation sont réels, la douleur existe et elles expriment une détresse, une souffrance ou une angoisse présente, passée, actuelle ou future. Souvent, le trouble psychique qui ne s’exprimera pas par la parole ou une satisfaction intérieur va chercher un moyen d’exister. Généralement, il s’agit de symptômes qui imitent une maladie physique connue, généré par des tensions intérieurs, plus qu'une pathologie organique en soi. Il faut donc rester vigilant et ne pas penser à de la somatisation immédiatement. Il est toujours impératif de faire dans un premier temps des examens physiques auprès d’un médecin pour être sûr d’éliminer un problème organique et confirmer un trouble somatoforme de l'ordre du psychisme.
La Manifestation des symptômes
La somatisation s’exprime de différentes façons. Parfois, un seul et même symptôme existe pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois. Dans d’autres cas, ce sont différents symptômes qui évoluent et changent au fil du temps. La personne peut avoir:
Dans beaucoup des cas, ces troubles concernent souvent l’appareil gastro-intestinal , les douleurs articulaires ou la peau par le biais du système nerveux. Ils peuvent aussi se révéler sous la forme de règles douloureuses ou de douleurs vaginales pendant les rapports sexuels (dyspareunie) ou d'impuissance chez un homme.
Certains auteurs, évoquent la crainte du sujet de voir sa souffrance associée à une pathologie psychiatrique car, celle-ci, serait jugée plus stigmatisante et « honteuse » qu’une maladie organique. D’autres suggèrent que le statut de « malade » permettrait au sujet d’en retirer certains bénéfices secondaires inconscients comme, attirer l’attention sur soi, pouvoir susciter la compassion d’autrui, se plaindre etc ..
Pour aller dans la pensé primitive, certains pensent que la somatisation n'existe pas, voir est irréelle et est une mise en scène volontairement. Elle n'a donc pas le mérite de la compréhension de son fonctionnement. Selon cette ancien courant, seul la volonté, ou le déni, suffiraient pour arrêter le malaise. La même théorie était valable face à une dépression. Cependant, la volonté peu finir par se perdre à l'usure et le déni rectifie peu ou pas l'état de douleur, à contrario, il montre d'avantage un maintient, voir une aggravation des symptômes de gènes.
Par ailleurs, il est important de constater que dans de nombreuses cultures, les médecines locales traditionnelles se basent essentiellement sur la prévention à ce qui s'apparente à de la somatisation par "l'esprit" . Ainsi, ils se concentrent sur le bien être de celui-ci comme solutions de guérison de ses blessures avant de somatiser ou de la mal-a-die.
Dans les années 1970, une théorie complémentaire intéressante émerge selon laquelle les sujets ayant une forte tendance à somatiser souffriraient en réalité de grandes difficultés à décrire et communiquer ses états internes, émotions et autres ressentis conflictuels avec soi même ou en relation avec notre environnement.
La somatisation comme un état dépressif ou une douleur,
peu touché n'importe qui à n'importe quel moment !
Cela est d'autant plus actuel, dans le contexte sociétal d'aujourd'hui.
Somatiser c'est aussi, l'expression par le corps d'une souffrance psychique ou psychosocial au delà d'une volonté ou de son bon vouloir conscient. Il convient donc, une fois que les causes anatomiques et médicales ont été écartées, de poser des mots sur ces symptômes et d’identifier le trouble psychique ou l'émotion qui perturbe le bon fonctionnement du corps par des tensions qui génèrent de la douleur.
Ce dernier profil, peut décider de suivre une psychothérapie tel qu'une psychanalyse, une thérapie cognitivo- comportementale, une thérapie familiale ou de la détente corporelle comme faire de la relaxation, du yoga ou encore de la méditation. Les propositions sont variées et nombreuses, selon les compréhensions, besoins et affinités de chacun. Certaines de ses démarches sont plus couteuses que d'autres en termes de prise en charge et plus fréquentes ou espacés. Le choix dépendra essentiellement de l'objectif à atteindre du consultant.
L'accompagnement holistique par la gestion du stress,
tel que la KINESIOLOGIE peu s’avérer
PROGRESSIF, RAPIDE et EFFICACE pour le long terme,
comme économique financièrement.
(soit 3 séances sur 3 mois conseillé).
La verbalisation des ressentis personnels est parfois difficile , pour cela il est important d'être connecter à soi pour pouvoir clarifier ses émotions et comprendre leurs significations avant même de pouvoir en parler avec discernement et justesse pour soi. En proposant de trouver les mots adaptés à cette expression, le Kinésiologue aide à donner du sens aux réactions de chacun et aux tensions ressentie au niveau du corps. Ainsi, la Kinésiologie permet une meilleur compréhension de son fonctionnement face aux difficultés intérieurs dans un environnement donné. Souvent, les inconforts psychosociaux qui sont intensément vécu, sont aussitôt enfouis au fond de soi, cela parfois, depuis plusieurs années sans même en être vraiment conscient, bien que le malaise soit palpable et indéfinissable. On y porte peu d'attention, mais il est souvent sous jacent. Puis, il finit par surgir à chaque fois que nous nous retrouvons confronté de prés ou de loin, à la même impression de danger ou d'inconfort. Avec des objectifs à court terme, le kinésiologue joue un rôle important dans la communication avec la mémoire cellulaire pour définir l'origine de ces tensions et permettre la verbalisation de la contrariété émotionnelle pénalisante. Il partira à la recherche de l’identification des schémas de personnalité propre à chacun et des distorsions cognitives induites qui créent souvent des dualités, source de souffrance psychique. Ce sont ces distorsions internes personnelles qui rendent la tache de la compréhension de la somatisation complexe. Pourtant, elles semblent être au cœurs de l'affaiblissement ou le disfonctionnement du corps au point de finir par manifester une douleurs induite par le fait de somatiser.
La douleur est indispensable à la survie, elle nous signale la présence d’une condition nocive pour l’organisme et assure ainsi une fonction d'alerte et de protection. Elle a toutefois, une connotation négative le plus souvent et est anesthésier pour le confort. La description d'une douleur et son intensité peut différer selon les personnes et ne peut être prise en compte que selon le point de vue de la personne concernée et sa sensibilité. De fait, elle est aussi subjective.
« La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,
associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle,
ou décrite dans des termes évoquant une telle lésion. »
Définition de l’OMS par l’International Association Study of Pain
Cette définition souligne l’intrication étroite entre l’organicité d’une douleur et ses conséquences émotionnelles et affectives sur les réactions individuelles de chacun qui l’éprouve.
Les douleurs psychogènes sont des douleurs qui sont uniquement ou principalement causées par des facteurs psychologiques, émotionnels et/ ou comportementaux. Ce diagnostic est toujours un diagnostic d’élimination. La douleur est sans doute le plus fréquent des symptômes de la somatisation. La lutte contre la douleurs débute concrètement dans les années 1993. Elle est donc, qu'au début de ces découvertes et solutions d'apaisement.
Lésion, somatisation, perte d'illusions parfois pour d'autre, ou encore malédiction pour certain. Peu importe l'origine, la douleur est unanime. Malgré des médicaments et des anesthésiants toujours plus efficaces, il n'y a pas de panacée contre la douleur chronique qu'elle soit psychologique, émotionnelle ou physique.
La physiopathologie de la douleur reste complexe comme la somatisation bien que toutes deux sont diagnostiqué et étudié depuis plus d'un siècle. Ainsi, la mise en place d'une prise en charge multidisciplinaire n'est pas à exclure comme atout. Ce phénomène complexe multifactoriel est souvent la source de difficulté de concentration, de compréhension comme de rapidité et d'efficacité, ou, de bien être.
Exemple pour une douleur physique:
Lors d'un mal au ventre, il est difficile d'en faire abstraction et de ce concentrer complétement sur les taches que l'on doit réaliser, comme de faire du sport ou encore d'avoir le visage d'étendu et d'être simplement pleinement disponible. Il y a un problème à résoudre au préalable, une contrariété perturbante qui limite le potentiel. Ainsi, une part de nous est dans le ressenti de la douleur. Généralement supportable dans la plupart des cas de douleurs psychogènes avec ou sans médication, l'individu est toutefois divisé, cela lui coûte beaucoup d'énergie et la fatigue s'accentue. Une douleur peu créer une dépression et une dépression peu créer une douleur.
Le même schéma est valable pour une douleur émotionnelle ou psychique. Les capacités de concentration, d'apprentissage et d'efficacité d'un individu en sont affecté, comme son bien être globale. Une douleur ressenti et chronique, à laquelle on peu s'habituer, diminue perfidement les compétences personnelles tout autant qu'une maladie. Dans les deux cas, elle affaiblie et perturbe le bon fonctionnement d'un humain dans sa globalité, l'une demande de la compréhension et l'autre du repos.
La douleur semble donc loin de ce réduire à un seul symptôme révélateur d'un disfonctionnement de l'organisme (corps) qui appartient au médical. Elle est aussi modelé par sa dimension culturelle, sociale et émotionnelle.
Médecins, biologistes mais aussi philosophes, psychologues et neurologues s'interrogent toujours sur les expressions de la douleurs.